Débutée en 2018, la réhabilitation de la Cotinière est désormais entrée dans sa phase ultime. D'ici moins d'un an, le premier port de pêche de la façade sud-Atlantique sera paré pour voyager au long cours.
Pas à pas, la Cotinière façonne sa renaissance. Epousant le ressac pour rythmer la cadence d'un chantier gigantesque. Entamés il y a près de trois ans, les travaux d'extension du port crachent progressivement leurs derniers feux. Au relais des engins de terrassement et de la maçonnerie lourde, peintres, électriciens, carreleurs, plaquistes et autres techniciens du second oeuvre sont à leur tour entrés en scène, promettant de faire du site, et notamment de la future criée, un bijoux de modernité.
Ce vaisseau-amiral de 11 000 m² sur deux niveaux (l'ancienne dait de... 1910) offre d'ores et déjà la promesse d'une fonctionnalité à toute épreuve, couvée de leur impatience par tous les professionnels du cru. Car en sus du chenal d'accès déjà constitué, d'un quai droit de 200 mètres ou encore d'un nouveau bassin d'échouage, fréquentable à toute heure de la journée, et indépendamment des marées, par les marins-pêcheurs locaux, le projet a prévu de rompre avec le passé en augmentant considérablement la capacité de stockage des poissons et crustacés quotidiennement livrés.
Quiconque se rendra à Oléron ne pourra bientôt manquer de flâner aux abords du terre-plein central de 4 hectares, par ailleurs doté d'un pôle mareyage flambant neuf, et de sa déjà fameuse criée, que des chemins de promenade permettront de fréquenter librement.
Ainsi a été conçu le projet du Conseil départemental : suffisamment efficient pour maintenir sur place un maximum d'emplois, directs et indirects, liés à la pêche et ainsi renforcer l'activité économique de l'île, et suffisamment accessible pour doper son attractivité touristique.
En passant de six à douze hectares, la Cotinière, dont le dernier agrandissement remontait à 1982, entre dans une nouvelle ère de prospection et de développement, dont toute l'île d'Oléron doit profiter.